J’ai visité cette très jolie exposition il y a peu. Voici un petit apperçu de ce qui vous attend!
On accède au musée Bourdelle par une rue qui descend à gauche de l’esplanade où se trouve la Gare Montparnasse, puis par une petite rue Bourdelle, tournant à angle droit, et au bout de laquelle on débouche sur un bâtiment de briques rouges, le musée.
L’exposition est constituée essentiellement de robes du soir et quelques tenues de jour. Les formes en sont toujours superbes: tailles ajustés, savants drapés ou plis, corsages très découpés, décolletés parfois surprenant quand on sait combien la pudeur était de mise à l’époque. Au niveau des couleurs, eh bien… je suis restée assez sceptique! Les couleurs qu’elle utilisait sont toujours très crues: des violets, verts, bruns, jaunes, rouges, très durs, je pourrais presque utiliser le terme « agressif ». Il y a aussi des couleurs plus pâles mais quand c’est le cas, je les trouve assez ternes. Rarement des couleurs moirée ou irisées, jamais de couleurs un peu douces, ou brillantes et lumineuses (sauf bien sûr, quand elle utilise du blanc). Serait-ce dû au choix de la collection présentée? car en regardant sur internet, je constate qu’il y a quand même des couleurs bien plus douces.
Une série de très belles photos, croquis ou dessins de mode complètent l’ensemble. J’en ai retenu une robe très spécialement belle, dont le bustier, savamment découpé et ajusté, est blanc, la jupe d’une extrême ampleur est en satin noir.
Les robes sont joliment dispersées ou au contraire rassemblées en séries au milieu des sculptures d’Antoine Bourdelle, dont certaines oeuvres sont spécialement belles (bien que dans l’ensemble ce ne soit pas un style qui me plaise…). J’ai retenue parmi elles, en pensant à l’actuailité, un bas relief en bronze, je crois, s’intitulant « Le cauchemard de la guerre ».
L’exposition se termine par de grands panneaux donnant la biographie de la couturière, et un film la mettant en scène, mais il y avait tant de monde et l’accoustique était si mauvaise que je n’ai pas eu la patience de rester.
Je concluerais en recommandant cette exposition, longue, belle et bien documentée. Toutes les informations pratiques sont par ici.