Le renouveau artistique et culturel d’après guerre s’exprime aussi à travers la mode et dans la vie quotidienne. Comme nous l’avons signalé dans le dernier article, beaucoup de femmes veuves sont obligées de travailler. Par ailleurs, elles s’émancipent, revendiquent des droits, veulent plus d’autonomie. D’autre part, les sports et autres activités de loisirs sont accessibles à une part de plus en plus importante de la société. Des vêtements adaptés deviennent donc nécessaires.
Pour commencer, la minceur forme la silhouette de référence, et le bronzage, introduit par hasard par Chanel de retour de vacances, devient à la mode. Plus important, pour la première fois, les jupes raccourcissent jusqu’au dessus du genou jusqu’en 1925, en ce qui concerne la robe de jour et la jupe. Elles se rallongeront par la suite.
La mode s’inspire du mouvement artistique Art Déco, avec des formes géométriques et des lignes simples.
Un intérieur d’hotel style Art Déco (source: http://lartnouveau.com/art_deco/motifs.htm)
Motif Art Déco – Marquetterie de bois (source: http://lartnouveau.com/art_deco/motifs.htm)
Au niveau économique, les années 20 font la prospérité des grandes maisons de couture: 500 000 personnes travaillent dans cette industrie qui habille plus de deux tiers des Françaises. Pour les revenus plus modestes, la solution est de s’habiller chez un petit atelier de quartier, qui copie les modèles des grands couturiers, publiés dans les journeaux ou magazines de mode.
Jean Patou (source: http://cabidee.blogspot.com/)
Lucien Lelong (source: http://www.artandculture.com/)
Lanvin: modèle femme et modèle enfant. (source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:La_Gazette_du_Bon_Ton_1922_Pierre_Brissaud.jpg)